Depuis le milieu des années 1960, le gouvernement canadien organise la migration temporaire de travailleurs agricoles originaires principalement des Caraïbes et d'Amérique centrale, via deux principaux programmes, soit le Programme des travailleurs agricoles saisonniers (PTAS) et le Volet agricole du Programme des travailleurs étrangers temporaires.
Une caractéristique commune centrale de ces programmes soulève toutefois les critiques de plusieurs organisations et chercheurs, soit l'assignation des travailleurs à un employeur unique, puisque celle-ci aurait pour effet de priver les travailleurs de leur mobilité sur le marché du travail.
Cet ouvrage se propose d'examiner le rôle de cette disposition juridique comme mécanisme de privation de la mobilité des travailleurs. L'objectif de cette recherche est d'analyser le rôle double du droit, d'une part, dans la production et l'encadrement de ces formes de travail non libre, et d'autre part, dans la possible contestation de celles-ci.
Depuis le milieu des années 1960, le gouvernement canadien organise la migration temporaire de travailleurs agricoles originaires principalement des Caraïbes et d'Amérique centrale, via deux principaux programmes, soit le Programme des travailleurs agricoles saisonniers (PTAS) et le Volet agricole du Programme des travailleurs étrangers temporaires.
Une caractéristique commune centrale de ces programmes soulève toutefois les critiques de plusieurs organisations et chercheurs, soit l'assignation des travailleurs à un employeur unique, puisque celle-ci aurait pour effet de priver les travailleurs de leur mobilité sur le marché du travail.
Cet ouvrage se propose d'examiner le rôle de cette disposition juridique comme mécanisme de privation de la mobilité des travailleurs. L'objectif de cette recherche est d'analyser le rôle double du droit, d'une part, dans la production et l'encadrement de ces formes de travail non libre, et d'autre part, dans la possible contestation de celles-ci.